– A Bordeaux, le rassemblement intersyndical est prévu à 14 h devant le Rectorat de Bordeaux, il sera suivi d’une audience intersyndicale.
– A Pau, à 11h30, devant la DSDEN (place d’Espagne).
– A Bayonne, à 11h30, devant la Mairie (place de la Liberté)
– A Mont de Marsan, à 14h30 devant la DSDEN
Appel Intersyndical national
dimanche 3 novembre 2019
L’intersyndicale SNES-SNUEP-SNUipp-FSU, CGT, SUD, UNSA, SGEN-CFDT, SNALC, FO appelle les AESH à se mobiliser le 20 novembre, dans la suite des actions qui se sont développées localement depuis la rentrée.
Contrairement aux promesses gouvernementales pour une rentrée 2019 placée “sous le signe de la maturité et de la réussite”, les accompagnant
es d’élèves en situation de handicap (AESH) vivent une dégradation de leurs conditions de travail : temps incomplets subis, non-renouvellements massifs, salaires non versés avec des acomptes souvent indécents, affectations aberrantes, attente insupportable des documents administratifs, services de gestion saturés.Malgré nos alertes répétées, la flexibilité imposée par la mise en place des PIAL aggrave la situation des AESH. La circulaire AESH du 5 juin 2019 est détournée de ses objectifs : non-respect des 5 semaines reconnaissant le travail invisible, augmentation du temps de travail sans revalorisation du salaire, obligation de formation pendant les vacances et hors-temps scolaire. De plus, la poursuite de la mutualisation forcenée des moyens AESH pour gérer le manque de recrutements, nuit à un accompagnement de qualité et aux conditions de travail.
Dans ce contexte, les démissions se multiplient : c’est la conséquence entre autres du travail hors temps scolaire qui pénalise les mères isolées et les AESH ayant un cumul d’emploi.
Depuis la rentrée, un peu partout en France, les AESH s’organisent et se mobilisent.
NOUS EXIGEONS :
• Le réemploi de tou tes les AESH ;
• Pour une meilleure gestion des AESH, des personnels administratifs en nombre et formés : pour des contrats et avenants à jour, des salaires versés, des affectations en fonction des situations des AESH, … ;
• Le maintien des accompagnements individuels dans le respect des notifications MDPH ;
• L’arrêt de la mutualisation forcée aggravée par les PIAL ;
• Une véritable prise en compte du travail invisible. L’organisation des activités connexes doit être gérée par l’AESH ;
• Une formation professionnelle de qualité sur le temps de travail, initiale, continue, spécifique et qualifiante ;
• La fin du recrutement par les EPLE ;
• La création du nombre d’emplois nécessaire pour couvrir tous les besoins ;
• Une revalorisation immédiate des salaires ;
• La création d’un véritable statut de la Fonction Publique pour les AESH
Suite à la grève des collègues de l’EREA d’Eysines une délégation des personnels en grève et de certaines organisations syndicales a été reçue par le secrétaire général du rectoral accompagné notamment par le DGRH.
Notre camarade de la CGT enseignant à l’EREA et une AESH de l’EREA ont présenté la situation catastrophique des AESH pour cette rentrée :
- Absence de contrats.
- Retards de paiement.
- Baisse de 86 euros pour des salaires de 700 euros par le passage d’un contrat aidé au statut d’AESH.
- Refus de Cdisation de deux collègues de l’EREA
Les représentants de la FSU ont insisté :
- Sur la nécessité d’avoir des interlocuteurs clairement identifiés pour les AESH
- Sur les conséquences pour ces personnels précaires d’un retard dans le versement de leurs salaires. Retard qui provient de la mutualisation du service de gestion des AESH sur un seul établissement pour l’ensemble de l’académie. Mutualisation que nous avions dénoncé lors de toutes les instances l ‘an dernier.
- Sur l’application automatique de la grille d’avancement des contractuels qui prévoit un changement d’indice tous les trois ans.
- Sur la nécessité de proposer en priorité des temps-pleins.
- Sur la nécessité de fixer ces temps pleins à 30 heures par semaine au regard de la pénibilité et de la charge de travail.
Le rectorat accepte de CDIser les AESH qui cumulent 6 ans de contrat lorsqu’il y a continuité de fonction, donc la prise en compte des services d’AED-AESH.
La grille des contractuels va être appliquée conformément aux engagements pris en CTA.
Contrairement à ce que dit une autre organisation syndicale la circulaire de juin 2019 n’instaure pas d’allongement de l’amplitude de travail, le service des AESH se répartit sur 36 semaines. Cela a été confirmé par le rectorat.
Il reste à poursuivre la mobilisation pour et avec les AESH