Le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Cette lutte est un axe fort du syndicalisme et le SNES-FSU combat toute l’année pour l’éradication des Violences Discriminations Harcèlement et Agissements sexistes, enjeu de société majeur, national et international mais aussi enjeu de métier et de défense des personnels.
Face à une administration qui manque de moyens et de volonté, le SNES-FSU se mobilise.
A Bordeaux, « stop discri », cellule d’écoute, de traitement et d’accompagnement des victimes, manque de moyens et de personnels exclusivement dédiés, comme en témoigne l’absence de présentation d’un bilan pour l’année scolaire 2023-2024.
Les représentantes du SNES-FSU en Formation Spécialisée Académique demandent que soient enfin définies les missions de la référente VDHA élue des personnels ainsi que des moyens pour une réelle prise en charge des VDHA, au travail ou dans le cadre intra-familial puisque l’employeur est désormais compétent également dans ce domaine.
Les commissaires paritaires du SNES-FSU, qui siègent en conseils de discipline visant des personnels, se formeront, le 25 novembre, pour développer un argumentaire qui, en cas de commissions disciplinaires à l’encontre d’auteure de VDHA, envers des personnels ou des élèves, permette de trouver le juste équilibre entre la défense des droits de l’agente incriminée et le respect de nos mandats contre les violences sexistes et sexuelles.
Le projet du gouvernement de pénaliser les arrêts maladie par trois jours de carence va à l’encontre de la lutte contre les violences faites aux femmes. Le SNES-FSU lutte contre ce projet pour l’ensemble des personnels. Dès à présent, l’abrogation du jour de carence pour les femmes victimes de violence doit être une priorité gouvernementale. La section académique du SNES-FSU sera déterminée dans les mobilisations qui s’annoncent contre cette proposition inique du ministre Kasbarian.
Un programme d’EVARS, des moyens pour l’éducation, c’est aussi ça la lutte contre les VDHA
Pour nos élèves, les 3 séances annuelles d’Education à la Sexualité doivent être enfin effectives. Publier et mettre en œuvre rapidement le programme d’Education à la Vie Affective Relationnelle et Sexuelle est urgent. Des formations, des temps de concertation inclus dans les services sont nécessaires. Le travail en équipe pluriprofessionnelle doit se faire dans le respect des maxima de service.
La présence dans tous les établissements d’équipes pluriprofessionnelles complètes, le renforcement des équipes de vie scolaire, des effectifs réduits, permettraient un meilleur repérage des élèves victimes. L’ensemble des personnels doit être formé sur ces questions.
Le SNES-FSU, avec la FSU, porte sans relâche ces revendications dans les instances à tous les niveaux par la voix de ses représentantes que vous avez élues lors des dernières élections professionnelles.
Soutenez la lutte contre les violences faites aux femmes, participez aux manifestations des 23 et 25 novembre !
Le Secrétariat du SNES-FSU de l’académie de Bordeaux
Les outils pour le 23 et 25 novembre
[Affiche] Plus une violence sexiste ou sexuelle sur mon lieu de travail
[Livret] La FSU engagée pour l’éradication des violences sexistes et sexuelles au travail