Pour cette deuxième campagne d’avancement à la classe exceptionnelle, il n’y a pas eu de changement dans les critères utilisés par l’administration pour classer les collègues. Les déséquilibres entre les deux viviers (vivier 1 « fonctionnel » et vivier 2 ancienneté) ont été maintenus. L’administration a pris le risque de ne pas attribuer la totalité des promotions dans certains corps comme celui des CPE. Pour les certifiés, le contingent du vivier 1 était de 252 promotions pour 276 candidatures et de 61 promotions pour 1120 candidatures au vivier 2.
Soit un ratio de 91,3 % pour le vivier 1 et de 5,4 % pour le vivier 2 entre les promus et les promouvables.

3 avis insatisfaisants ont été prononcés pour le vivier 1, ce qui interdit l’accès à la classe exceptionnelle pour ces collègues. Ces collègues sont retraitables, nous avons demandé la levée de ces avis, ce qui nous a été refusé par le recteur.
Sur les 21 collègues non promus, il y a un départ à la retraite au 1^er septembre 2018, les autres sont nés après 1961 et ont un avis satisfaisant sauf un très satisfaisant.

Pour le vivier 2, les avis sont beaucoup plus sélectifs. Seuls des collègues « excellent » ou « très satisfaisant » ont été promus. Le choix a été fait par le recteur en fonction des équilibres entre disciplines, entre les sexes et en tenant compte de l’âge. Les explications apportées par l’administration pour justifier des choix réalisés dans le tableau de promotion sont loin d’être convaincantes tant les avis portés par les évaluateurs primaires (chefs d’établissement et IPR) sont proches les uns des autres. Ce qui relativise largement la notion de mérite prônée par le recteur.

Le vivier 1 est pratiquement vidé, si les conditions d’accès à ce vivier n’évoluent pas nous perdrons un nombre important de promotions l’an prochain. Le SNES-FSU est porteur de propositions afin d’élargir ce vivier au plus grand nombre dans un premier temps et demande la fongibilité entre les deux viviers afin qu’aucune promotion ne soit perdue.

Jean Pascal MERAL