Effet de nos interventions sur les situations individuelles
Lors de l’examen des situations individuelles, nous sommes la seule organisation syndicale à être intervenue pour porter la parole des collègues mais aussi pour défendre leurs intérêts après expertise des éléments d’évaluation. Ainsi l’administration a reconnu la présence d’une appréciation abusive qui pouvait porter préjudice à l’agent au cours de sa carrière. Le secrétaire général a indiqué l’ajout au dossier du procès verbal de la CAPA pour annuler les risques liés à cette appréciation.
Réponses de l’administration aux interventions de la FSU
Suite à la déclaration de la FSU, seule organisation syndicale à avoir réellement pris la parole, le Secrétaire Général répond que l’attractivité des métiers est une problématique à laquelle le Rectorat s’attelle, en lien avec la Direction Générale des Ressources Humaines. C’est dans cette logique que le Ministre a annoncé une rémunération de 2 000 euros à l’entrée dans le métier. Les mesures catégorielles dans le cadre du Grenelle sont aussi des avancées.
Le dégel du point d’indice était une demande des organisations syndicales depuis longtemps et 3,5% ce n’est pas négligeable. Il faut donc selon lui souligner ces avancées.
Au sujet de la formation des stagiaires à temps plein, le Secrétaire Général confirme qu’elle est au minimum de 12 jours dans l’académie pouvant aller jusqu’à 15 jours, alors que les textes prévoient entre 10 et 20 jours. Il entend notre revendication que ce temps de formation soit pris sur le temps de service. Toutefois, il convient selon lui de distinguer temps de service et temps de travail. En effet, le temps de travail ne se limite pas aux heures devant élèves. Dans le cas contraire, ce seraient les élèves qui pâtiraient de la situation. Cette analyse est portée avec la DGRH. La formation, à Bordeaux, se fera donc sur le temps de travail (heure d’ouverture d’un établissement scolaire), en plus du temps de service. Il reconnaît que le terme « allègement », présent dans l’arrêté du 4 février, apporte de la confusion. Le SG indique que les organisations syndicales ont déjà prévenu qu’il y aurait des recours et qu’il conviendra alors de voir les conclusions éventuelles de tribunaux administratifs.
Quant à la demande de la FSU de monter jusqu’à 20 jours de formation sans conséquences sur les moyens octroyés à la formation continue de l’ensemble des personnels, cela nécessiterait des moyens complémentaires et donc pèserait sur la préparation de rentrée.
La circulaire sur l’organisation des stages est en retard mais va être publiée très prochainement au BO.
Dans l’académie, stagiaires à plein temps et à mi-temps seront regroupés en formation. Les stagiaires à plein temps seront libérés le jeudi. Cela fait peser des contraintes sur les emplois du temps de tous les établissements. Une autre organisation sera envisagée pour la rentrée 2023 afin d’alléger ces contraintes (une moitié des disciplines le lundi/mardi et l’autre moitié le jeudi/vendredi).
Concernant les recrutements de personnels non-titulaires, l’académie de Bordeaux continue à recourir à la validation des compétences par les IPR et ne procède pas à des job-dating. En revanche, les disciplines technologie et éco-gestion feront l’objet d’une communication large, sinon la rentrée sera difficile.
Le directeur de l’Ecole Académique de la Formation Continue précise que les stagiaires à mi-temps, non titulaires d’un master MEEF suivront un DU de 220h à l’INSPE dont 60h (sur les compétences P1 et P5) seront communes avec les stagiaires à temps plein. Est également prévu un complément didactique de 100h.
La commission d’adaptation des parcours fera du « cousu main », en particulier pour les stagiaires en prolongation.
Une attention particulière sera portée à l’établissement d’affectation des stagiaires en renouvellement.
Les stagiaires qui seront en prolongation de stage suite à un cumul d’absence supérieur à 36 jours perdent le bénéfice du poste obtenu au mouvement intra-académique.
Ils et elles seront affecté.e.s sur un support stagiaire à temps plein ou mi-temps selon leur situation.
Dans le cas d’un mi-temps, le support est choisi de façon à pouvoir évoluer vers un service complet après la titularisation, avec affectation de TZR ou de personnel non-titulaire au premier trimestre.
Pour la FSU
Nicolas Garret (64), Hélène Merle (33), Sonia Mollet (40), Mathieu Dumoulin (33)
Laetitia Guzman (SNEP 33), Pascal Grassetie (SNEP 33, enseignement supérieur)