L’administration a réaffirmé son attachement au « mérite » défini comme « un sur-investissement professionnel » en dehors de la classe, ainsi qu’à la prise en compte du poids de la discipline et de la répartition par sexe. Elle a rappelé que l’avis du Recteur est fondé quasi-exclusivement sur l’avis de l’IPR.
La classe exceptionnelle est vue comme le dernier bastion managérial tenu par les corps d’inspection et le Recteur, la hors classe étant considérée comme abandonnée.
Mais la réalité des propositions n’est pas aussi caricaturale. L’administration prend bien en compte l’âge et l’ancienneté des demandeurs.
Sur les 228 candidatures au titre du vivier 1, 158 étaient recevables et 79 ont été proposées pour nomination à la CAPN. Nous sommes intervenu.e.s pour que soient intégré.e.s dans ces propositions les 7 collègues non retenu.e.s nés en 1960 et avant1. Nous avons eu gain de cause pour 4 d’entre eux. L’an dernier l’ensemble des candidat.e.s proposé.e.s a été promu à l’exception d’une candidate qui a été nommée IPR.
Sur les 183 agent.e.s examiné.e.s au titre du seul vivier 2, seuls 25 candidatures devaient remontées pour examen en CAPN. Tou.te.s ne seront pas promu.e.s. Nous sommes intervenu.e.s pour faire inscrire dans ces propositions les 5 collègues non proposé.e.s ayant atteint l’âge d’ouverture des droits. Les IPR ont rejeté 4 de ces demandes jugeant que les enseignants n’avaient rien d’exceptionnel n’en acceptant qu’une seule.
Le nombre de collègues retraitables laissés pour compte est donc limité. C’est à mettre au crédit des interventions syndicales du SNES et de la FSU dans les CA. C’est en effet la seule organisation a prendre part aux débats conciliant intérêts individuels des candidats et intérêts collectifs de la catégorie des agrégé.e.s.