Nous avons été reçu.es par le directeur de la DEC, son adjointe et la cheffe de bureau chargée du baccalauréat.
Pour la philosophie :
Le nombre de copies par correcteur.trice.s n’est pas indiqué directement, il faut diviser le nombre de candidat.e.s par le nombre d’« intervenants » (nouvelle appellation des correcteur.trice.s selon le paramétrage du ministère).
D’après la DEC cela fait 105 copies par correcteur.trice.s, donc moins que les années précédentes. La numérisation des copies permet d’équilibrer les lots et d’éviter ainsi des lots homogènes. De plus certains risquent d’être « dégradées » suite aux aménagements si une partie des candidat.e.s ne composent pas jusqu’au bout de l’épreuve. Mais en cas de défection de correcteur.trice.s, les lots peuvent augmenter de quelques copies mais en moins grand nombre là encore qu’auparavant selon la DEC grâce à la dématérialisation.
La possibilité d’imprimer les copies existe mais c’est aux correcteur.trice.s de le faire à partir de PDF, chez eux ou dans leur établissement. Il faudra tout de même saisir les notes et les appréciations sur l’application Santorin.
Si un.e candidat.e est absent.e sans justificatif envoyé à la DEC dans les 3 jours, la note de 0 est attribuée sans recours possible à la moyenne du contrôle continu.
Pour les lettres :
Sur la disparité entre collègues non convoqué.es, convoqué.es seulement à l’écrit ou l’oral ou convoqué.es aux deux, la responsabilité est renvoyée aux IA-IPR.
Le nombre de copies par correcteur.trice. n’est pas indiqué directement, il faut diviser le nombre de candidat.e.s par le nombre d’« intervenants » comme pour la philosophie.
Les stagiaires ne sont pas convoqué.e.s.
En théorie le nombre maximum de descriptifs par examinateur.trice est de 5. Cette année il y a eu un bug informatique, l’algorithme n’a pas tenu compte de cette restriction. Les examinateur.trice.s ont entre 2 et 32 descriptifs à imprimer et à étudier suivant la taille du centre d’examen dans lequel elles et ils interviennent.
La DEC reconnaît la surcharge importante de travail mais est dans l’impossibilité de trouver une solution. La DEC a découvert le problème en fin de semaine dernière et n’a pas voulu prendre le risque de reconvoquer l’ensemble des candidat.e.s et des examinateur.trice.s dans un délai aussi court.
L’oral doit se dérouler sur 5 jours avec les lundi matin, mercredi après-midi et vendredi après-midi moins chargés. Au maximum 16 candidat.e.s par jour ce qui ne laisse pas le temps de souffler.
Les collègues convoqué.e.s qui enseignent en lycée et en collège doivent être déchargé.e.s totalement de cours. Priorité aux examens, prévenez-nous rapidement en cas de difficultés.
Santorin :
L’application Santorin permet à chaque correcteur.trice de trier les copies par sujet.
L’administration peut voir si un lot de copies a été ouvert (il passe de rouge à vert) mais ne peut pas surveiller le rythme de correction ni les moyennes de chaque correcteur.trice.s en temps réel (consigne nationale). En revanche les moyennes académiques par sujet s’affichent au fur et à mesure de la correction.
Pour le grand oral :
La signature des enseignant.es valide uniquement le fait que les deux questions des candidat.es correspondent aux programmes. Ce n’est en aucun cas un engagement de la responsabilité des enseignant.e.s sur la qualité du travail fourni par les élèves. Cette signature est obligatoire
Les collègues enseignants dans les disciplines technologiques de spécialité sont relativement rares, certain.e .s peuvent donc être convoqué.e.s loin de leur domicile. En cas d’impossibilité de déplacement prévenir rapidement la DEC (avec copie au SNES-FSU) des solutions peuvent être trouvées au cas par cas pour certaines situations particulières.
Les stagiaires ne sont pas convoqué.e.s.
Il est prévu 4 jours d’oraux par examinateur.trice.s.
12 candidat.e.s par jour avec un délai de 10 minutes entre chaque candidat.e.s afin de se mettre d’accord sur l’évaluation
En cas d’absence liée à une contrainte personnelle comme la vaccination, il faut prévenir au plus tôt la DEC afin de trouver une solution.
La DEC refuse toujours de prendre en compte les situations des collègues à mi-temps pour alléger proportionnellement la charge de copies et/ou de candidat.es à l’oral.
Nous avons donc obtenu des réponses à toutes nos questions mais aucune concernant les moyens de pallier aux conditions de travail très dégradées des correcteur.trice.s sans parler de la perte de sens et des vexations réduisant les enseignant.es à des « intervenants » ou les plaçant pour le Grand Oral dans la position de « novices ». La nouvelle commission administrative académique issue des dernières élections se réunira vendredi 18 et se prononcera sur les suites à donner.
Un préavis de grève couvrant toute la période des examens a été déposé par le SNES-FSU.