Suite à un entretien avec le doyen de l’inspection, nous avons obtenu des précisions concernant l’organisation du grand oral dans l’académie de Bordeaux.
Attention cet entretien ne modifie en rien la position du SNES-FSU sur les examens en général et sur le grand oral en particulier.
Communiqué du SNES-FSU : Examens 2021 : rien n’est réglé M.le ministre
Composition des jurys :
Le jury de l’épreuve est composé de deux professeurs de disciplines différentes, dont l’un représente l’un des deux enseignements de spécialité du candidat et l’autre représente l’un des enseignements communs, ou est professeur-documentaliste. Normalement seul.e.s les professeur.e.s de terminale seront convoqué.e.s.
Chaque membre du jury aura la même importance dans l’évaluation, pas de prédominance de l’enseignant.e de spécialité.
Il ne doit pas y avoir de jury sans un.e spécialiste de la question choisie par l’élève.
Notation :
Une grille doit être fournie afin de faciliter le passage de la Grille indicative pour le grand oral à la note chiffrée. Elle permettra de passer des compétences à une proposition d’intervalle de notes. Le jury affinera ensuite pour fixer la note.
Pour les élèves qui prennent la spécialité LLCER, la prise en compte de la qualité et de la maîtrise de la langue vivante n’est pas encore définie.
Il n’y a pas de commissions d’harmonisation prévues, ni au sein des centres d’examens, ni au niveau académique. Le chef de centre pourra s’adresser à une plateforme en cas de difficultés.
Organisation des oraux :
47 centres d’examens pour l’académie de Bordeaux.
Quatre jours et demi d’oraux.
Une plage de 5 mn entre chaque candidat.e est prévue pour l’évaluation.
Les chefs de centre doivent réunir les membres des jurys afin de rappeler la charte et les principes qui doivent guider l’évaluation.
Les convocations seront envoyées le plus tôt possible.
La formation des enseignants sera possible à travers l’inscription à des webinaires.
Rien n’est prévu pour pallier les absences pour raison de vaccination qui risquent d’être nombreuses. Entre l’impréparation des candidat.e.s et les incertitudes qui subsistent à quelques semaines de cette épreuve il est grand temps que le ministre prenne la décision d’annulation du grand oral !