La crise sanitaire ne doit pas occulter le fait que Blanquer poursuit la remise en cause systématique de notre métier et de notre statut.
N’hésitez pas à nous solliciter pour venir animer une heure d’information syndicale afin d’en discuter. ([email protected] - Port. 06.85.87.29.17 - Port. 06.12.52.74.67)

Les prochaines menaces concernent la définition de « l’enseignant du XXIè siècle » qui devra être un « changement systémique ».
Les états généraux du numérique doivent donner le ton tout comme les « territoires numériques éducatifs » lancés hier à grand renfort de communication pour les départements de l’Aine et du Val d’Oise. La novlangue ministérielle a encore frappé pour expliquer ce dispositif expérimental.
Il s’agit de créer « un démonstrateur numérique de proximité » ???
Les objectifs plus intelligibles sont de « former tous les professeurs à l’hybridation de l’enseignement et des apprentissages » et d’équiper 15 000 classes d’un « kit d’enseignement hybride » pour les transformer en « espace de travail distant ».
La priorité n’est donc pas de nous équiper convenablement, de nous former correctement, de dresser un bilan pédagogique honnêtement mais de pouvoir nous filmer pour faire cours à une majorité d’élèves en présence et à distance.
N’espérons rien non plus du « Grenelle des professeurs » car les 300 à 400 millions d’euros avancés doivent déjà servir à la mise en place du septième échelon de la hors-classe, au paiement des formations obligatoires lors des vacances, à une prime d’attractivité pour les collègues en début de carrière… il risque de ne plus rester grand-chose pour revaloriser les professeurs dont les documentalistes, les CPE et les AED.