MINI-STAGES Se protéger et se défendre dans nos métiers toujours plus attaqués
Cher.es collègues,
Le S2 Gironde vous propose une initiative originale, les mini-stages !
Pour notre Éducation Nationale, ce second quinquennat présidentiel ne semble être qu’une sinistre déclinaison du précédent... Les ministres changent mais les ennuis restent... Syndicat de terrain et de proposition, le Snes-FSU ne s’est jamais résigné à subir ces attaques qui fragilisent et discréditent toujours plus notre service public, qui font perdre le sens de notre métier et qui créent une souffrance professionnelle inacceptable.
Afin de retrouver, d’amplifier l’allant collectif et solidaire, nous vous proposons de nous réunir et de participer à un stage syndical d’une 1/2 journée, dans un des lieux suivants (vous pouvez choisir de participer à n’importe lequel de ces stages, en fonction de la proximité de votre établissement ou de votre résidence) :
– Libourne : le jeudi 1er décembre 2022, au lycée Max Linder de 13h à 17h30.
– Pauillac : le vendredi 2 décembre 2022, au lycée Odilon Redon de 9h à 12h30.
– Langon : le lundi 5 décembre 2022, au lycée Jean Moulin de 13h30 à 17h.
– Andernos : le mardi 6 décembre 2022, au lycée Simone Veil de 13h30 à 17h.
– Arcachon : le mardi 6 décembre 2022, au lycée Grand Air de 13h30 à 17h.
– Bordeaux : le jeudi 8 décembre 2022, à l’annexe du lycée Montesquieu (21 rue cassignol à Bordeaux) de 13h30 à 17h .
Le stage se déroulera autour de deux thématiques :
1) Le sens de notre métier au quotidien depuis les réformes du collège et du lycée.
Que l’on soit AED, AESH, psyEN, CPE, enseignant.es, ces dernières années se sont traduites par un empilement de réformes qui ont dégradé nos conditions de travail et le service public d’éducation. Entre effectifs en hausse, directives contradictoires, programmes infaisables pour un nombre d’heures toujours en baisse et évaluations permanentes, beaucoup vivent un épuisement au travail et une perte de sens. Les professionnel.les de l’éducation se sentent maltraité.es et craignent de devenir maltraitant.es. Il est donc urgent de faire un état des lieux des changements profonds qui ont été imposés au service public d’éducation, de retrouver le sens de nos missions afin de pouvoir redevenir acteur de nos métiers.
2) Se protéger, se défendre face aux violences hiérarchiques et scolaires.
On rappelle beaucoup depuis la « Loi sur l’école de la confiance », les devoirs des enseignant.es et des personnels d’éducation mais on oublie bien trop souvent qu’il.elles ont encore des droits. Qu’il.elles soient titulaires ou contractuels, il.elles ont un statut et des missions spécifiques et doivent être respecté.es et protégé.es dans l’exercice de leur fonction. Face à des situations de violence, de harcèlement, face à des pressions ou un déni de nos droits, face à la répression syndicale, que peut-on faire ? Qui alerter ? Comment se faire aider et conseiller ?
Qui peut y participer ?
Ces stages sont ouverts à toutes et tous les personnels, syndiqué.es ou non-syndiqué.es. L’information est donc à faire circuler et à afficher sur le panneau syndical.
Comment s’inscrire aux stages ?
Les personnels non syndiqués peuvent s’inscrireici
L’autorisation d’absence est générée à la fin de l’inscription au stage.
Pour toute information, vous pouvez contacter le secteur formation syndicale : [email protected]
A l’issue de la procédure d’inscription, une demande d’autorisation d’absence sera automatiquement générée. Il vous faudra ensuite la transmettre à votre chef d’établissement, un mois avant la date du stage. Attention, cette demande peut être faite par simple envoi de mail à votre établissement même pendant les vacances. Exemple : vous souhaitez participer au premier stage à Libourne, vous avez jusqu’au 1er novembre pour envoyer votre demande.
En cas de difficulté, n’hésitez pas à nous contacter par mail à l’adresse suivante [email protected]
Ces moments d’échange, de partage et d’information permettront aussi de dynamiser les élections professionnelles, entre le 1er et le 8 décembre 2022, en leur donnant une réalité concrète.
Une forte participation est indispensable pour montrer au gouvernement, fossoyeur du paritarisme, que la représentation syndicale est un gage de démocratie, de droits sociaux et de libertés individuelles.
Vous allez élire, pour quatre ans, vos représentant.es qui défendront vos droits au quotidien, votre carrière, votre mutation et vos conditions de travail.
Le SNES-FSU, c’est la défense de chacun.e au coeur d’un projet ambitieux, collectif et émancipateur pour le service public d’Éducation et pour tous les agent.es qui l’incarnent. Nous espérons vous retrouver nombreuses et nombreux.
Pauline, Charlotte, Hélène, Arnaud et Cyrille pour le Snes-FSU de Gironde.