L’acharnement, l’intimidation et la répression contre les personnels se banalisent dans l’EN au point de devenir un outil de management :
•Lundi 21 septembre matin, 7 collègues de l’académie de Toulouse ont été convoqués au commissariat central, dont 5 pour une garde à vue pour des faits qui auraient eu lieu le 9 février 2020 lors d’une diffusion de tracts du Rassemblement National (parti xénophobe, sexiste, homophobe...).
•Dans l’académie de Lyon, une enseignante est mise en garde pour avoir exprimé ses désaccords (déploiement de banderoles aux fenêtres du domicile et déclarations dans la presse locale) sur les décisions prises par l’État dans la gestion de la crise sanitaire et mise en cause la personne du Président de la République.
•Le Lundi 12 Octobre, des collègues du second degré passent en CAPA disciplinaire à Poitiers dans le cadre de leur mobilisation contre la réforme du Baccalauréat et l’organisation des épreuves d’E3C.
Le SNES-FSU appelle, avec un préavis de grève, à un déplacement à Poitiers pour soutenir les collègues et lutter contre la répression des enseignant-e-s de manière générale.
Dans notre département, nous invitons les collègues à déposer une Heure d’Information Syndicale le 12 Octobre.
Un rassemblement est organisé à 13h00 devant la DSDEN, place d’Espagne à Pau.
Toutes les occasions sont saisies par l’administration et par le gouvernement, pour tenter d’intimider des collègues et parmi eux des militant-e-s syndicaux /ales ! Nous exigeons l’abandon des poursuites, et la libération immédiate des collègues retenu-e-s. Contrairement aux affirmations du ministère, l’article 1 de la loi pour une École de la Confiance utilise « l’exemplarité » pour museler les enseignant-e-s.